Quels facteurs ont influencé le référendum Irakien de 2017 ?
Theme: Le kurdistan irakien : Le référendum de 2017
Introduction
La question des minorités dans sur un territoire a souvent été présente dans l’histoire. Ces minorités se créent à la suite d'un conflit ( guerre) et sont soit dispersés sur un même territoire ou sur dans une même région. C’est le cas de la minorité kurde dans la région du moyen-orient. Elle a été à la suite de la bataille de Chaldiran en 1915 où les terre sont été partagées entre l’empire Ottoman et la Perse Séfévide ( Gauthier 2014,p 45) ensuite éparpillée sur 4 territoires à savoir la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Iran. Nous utilisons le terme minorité qui porterait à croire qu’ils sont en petits nombre. Cependant il est ici question d’environs 35 millions de personnes sur un territoire d’environs 500 000 km2 ( Bance, 2017 p 13). La division de cette population va comme suit : 13 millions sur le territoire turc qui représente le Kurdistan du nord, 3 à 4 millions en Syrie Kurdistan de l’Ouest, 6 à 9 millions au Kurdistan de l’est qui est l’Iran et pour finir 5 à 7 million au Kurdistan du Sud se trouvant en Irak.
Nous nous concentrerons ici sur le Kurdistan du Sud, l’Irak. Notre but est de savoir : Quel facteurs se trouvaient autour du référendum d’indépendance du Kurdistan Irakien.
Les effets du référendum
L’annonce du gouvernement Kurde sur l’organisation du référendum en Septembre 2017 à causer plusieurs conséquences à la régions. Tout comme de nombreuse nations, le kurdistan Irakien a tenté de devenir indépendant du gouvernement Irakien. Cette démarche a cependant suscité des actions venant du gouvernement du pays, ainsi que des gouvernements de pays voisins. Bien avant le vote, la capitale Bagdad avait déjà fait des menaces et entre celles-ci on retrouvait notamment la suspension des vols internationaux entrants et sortants de l’Aéroport International d’Erbil. Elle avait également planer la menace de faire débarquer à Kirkouk des troupes militaires qui prendrons le contrôle de la région. Kirkouk étant une région que se disputaient le gouvernement Irakien et le gouvernement Kurde et ce, à cause du pétrole. Les nombreux empêchement avaient pour buts de dissuader la population Kurde de faire ce référendum, mais il a eu lieu. Le résultat à été de 92,73% ce qui démontre de la volonté que cette population a d’avoir son autonomie.
Sur le plan international, on a vu un très faible implication des pays occidentaux face au traitement du gouvernement Irakien. Ils ont même refusé de commenter sur ce phénomène qui pourtant a eu un grand impact sur la population Kurde en Irak. Du côté des pays voisins comme la Turquie menaçaient également de ne plus faire affaire avec le Kurdistan Irakien. Pour ces pays voisins qui eux aussi ont des Kurdes sur leur territoire, c’était selon nous un moyen de dissuader les leurs à ne pas tenter d’avoir leur indépendance.
Avec le soutien des pays voisins, l’Irak a donc pu faire pression sur le Kurdistan Irakien. Même si le vote est passé, la menace du gouvernement était trop grande pour agir. De plus, le gouvernement avait menacé d’annuler les votes.
Conclusion
Le cas de la minorité kurde d’Irak, nous amène à penser à la manière dont sont traité les minorités qui se trouvent sur un territoire donné. Leur histoire a été formée de guerres, de conflits, de meurtres et plus. Le kurdistan irakien nous permet de constater que le fait que les Kurdes se trouvent sur des terres riches en ressources naturelles, poussent les États à les garder où ils sont. C’est-à-dire dans une position de soumission. Leur permettre d'acquérir leur indépendance serait un moyen de leur donner le contrôle sur les richesses, qui renforcent l’économie du pays. Par exemple, la région du kurdistan irakien est riche en eaux et possède un région pétrolière qui est kirkouk. Permettre au Kurdistan irakien d’être indépendant signifierait donc leur donner un contrôle sur la richesse du pays.
On peut donc conclure en disant que le cas du Kurdistan Irakien nous permet de comprendre ce qui s’est passé avant le vote vers l’indépendantisme en Irak. Ceci nous amène à voir que ça peut être le cas dans un pays où les minorités sont marginalisées.
Reference list
Bakawan, Adel. “Kurdistan : l’Indépendance En Balance.” Politique Étrangère, Hiver, no. 4, 2017, pp. 41–51.
BANCE, Pierre (2017). Un autre futur pour le Kurdistan? : municipalisme libertaire et confédéralisme démocratique, Paris : Éditions noir et rouge. 399 p
GAUTHIER,Gérard (2015). « Les territoires kurdes au Moyen-Orient. Contrôle politique versus développement » Maghreb - Machrek, vol. 222(4), p 45-73
ENCEL, Frédéric (2011). « Le pétrole du Moyen-Orient est-il géopolitiquement si précieux ? Réflexions autour d'une contestable centralité économique, stratégique et énergétique » Revue Management & Avenir , Mars 2011, Issue. 42, p 281-292